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Révélation : auto-entrepreneur, ce n'est pas un métier

Révélation : auto-entrepreneur, ce n'est pas un métier

Les uns y voient une évolution incontournable et salutaire de la façon d'appréhender le monde du travail, les autres une attaque sans précédent contre des décennies de lutte pour le code du travail, toujours est-il que le statut d'indépendant ne laisse pas indifférent, à en croire les relais médiatiques dont il bénéficie régulièrement.

J'ai personnellement du mal à être objectif sur le sujet, m'épanouissant avec bonheur sous ce statut depuis quelques années. Cela dit... je suis loin, très loin de le conseiller à tout le monde. Et je bondis régulièrement lorsque je lis ou j'entends des inepties à ce sujet, que ce soit pour en faire la promotion, ou au contraire pour le dénoncer.

C'est ainsi que je suis tombé au hasard sur un tweet qui m'a tout de suite parlé.

(merci Orange Médiatique, bonne source d'infos pour les freelances en passant)

Je ne vous cache pas mon incrédulité quant au contenu de l'article cité : établir un tas de généralités à partir de l'échec d'une seule auto-entrepreneuse, qui a écrit un livre pour raconter ses expériences, cela me semblait un raccourci journalistique un peu médiocre, mais qui ne méritait pas que j'y accorde plus d'intérêt.

C'est lorsque je suis tombé quelques jours plus tard sur ce second article de promotion du bouquin que j'ai commencé à bouillir de lire autant d'absurdités.

Voici donc un petit mix de tout ça avec quelques évidences qu'il me semblait utile de rappeler.

Dans auto-entreprise, il y a... entreprise (hé oui)

Auto-entreprise

photo unsplash

Mais au fait : quel est son coeur de métier ? 

Je ne connais personnellement pas d'entreprise viable qui ne sache pas précisément ce qu'elle sait faire et ce qu'elle peut proposer à ses clients. Dans le cas de l'auto-entreprise, la force de travail principale c'est vous, il est donc plus que nécessaire d'évaluer les compétences que vous pourriez utiliser pour vos futurs clients.

Et n'imaginez pas qu'il suffise d'avoir monté 2 sites Wordpress dans sa vie pour pouvoir se prétendre "webmaster", ou d'avoir 2000 abonnés sur les réseaux sociaux pour être community manager. Car cela ne suffira certainement pas pour se faire une place parmi la multitude de concurrents, et surtout pas pour satisfaire vos futurs clients. Oui, car n'oubliez pas qu'ils payent pour le service que vous êtes censés leur rendre.

Alors bien sûr, on peut imaginer "réunir une petite équipe" pour compléter les compétences qui nous manqueraient, mais... il faudra bien les payer, et le statut d'AE n'étant pas fait pour embaucher se seront vraisemblablement aussi des freelances, avec pour eux aussi des cotisations sociales à payer, des charges, une marge à prendre pour vivre... autant dire qu'il faudra être certain de votre valeur ajoutée pour pouvoir vous y retrouver.

Avoir le sentiment de n'être qu'un opérateur multitâche mal payé, c'est peut-être révélateur que l'on ne propose aucune valeur ajoutée pour laquelle des clients seraient prêts à payer décemment.  

Le défi d'une entreprise : trouver (et fidéliser) ses clients

C'est sûr que rien n'est simple au début, surtout si on démarre de zéro. Il faut du temps pour se faire un carnet d'adresse, des clients initiaux qui pourront peut-être un jour se muer en clients réguliers, voir en prescripteurs pour d'autres contrats... il faut s'attendre à devoir se serrer la ceinture au moins quelques mois.

Même après plusieurs années d'activité, il m'est toujours difficile personnellement d'avoir une visibilité au-delà de quelques mois.

Cela dit si vous n'arrivez pas à vous en sortir au bout de la première année, il est sans doute plus que temps de faire une bonne remise en question... de vous-même, avant de critiquer le statut. Le secteur d'activité choisi est-il complètement bouché ? Vos tarifs sont-ils compétitifs par rapport à la concurrence ? Avez-vous réussi les missions qu'on vous a confié ? Si oui pourquoi n'ont-elles pas débouchées sur d'autres contrats ? 

Bien intégrer que l'on passe d'une relation employeur-salarié à une relation client-prestataire

Je ne résiste pas à l'envie de reprendre un extrait de l'interview : 

"Quand quelqu'un embauche un autoentrepreneur, il pense qu'on doit être tout à lui. Il se conduit moins bien qu'avec un salarié. Un salarié a des droits. L'autoentrepreneur, qui va-t-il saisir ? Et dans quel délai ?"

Cette phrase me laisse penser qu'un déclic ne s'est pas fait dans la tête de cette néo-indépendante : en tant qu'auto-entrepreneur vous êtes chef d'entreprise (si si), et vous êtes donc libre de conclure des contrats avec d'autres entreprises.

Personne ne vous embauche, personne n'est votre "employeur" (terme utilisé également dans l'article). Si votre client pense que vous êtes tout à lui, c'est peut-être que la relation que vous avez instauré n'est pas bonne. Ou que vous n'auriez pas dû accepter de travailler avec lui.

Des tâches administratives trop complexes, vraiment ?

Si les histoires déprimantes autour de feu le RSI ne manquent pas, il faut tout de même avouer que le statut d'auto-entrepreneur représente le degré zéro des difficultés administratives si on le compare aux autres statuts d'entreprises.

La création peut quasiment se faire en quelques clics, et s'il y a quelques obligations à bien intégrer (obligation de posséder d'un compte bancaire distinct,...) vous vous en sortez ensuite avec une déclaration de chiffre d'affaire par trimestre, hyper simplifiée, et quelques paperasses supplémentaires à remplir / payer de temps en temps (CFE et autres joyeusetés). Je caricature mais c'est à peine plus complexe.

Moi qui souffre pourtant d'une "phobie administrative" que certains ex-secrétaire d'état connaissent bien, je dois bien dire que la tâche est loin d'être insurmontable. Même si je râle régulièrement face à l'inertie de l'administration lorsque je dois régler un quelconque problème, ce qui m'est arrivé quelques fois. Mais sauf gros accident, je pense que quiconque qui sait lire, compter, et aller chercher l'information où il faut, devrait être capable de s'en sortir de ce point de vue.

C'est pourquoi j'ai du mal à comprendre le besoin de "se former à l'informatique et aux tâches administratives", d'autant plus pour une ancienne salarié dans le secteur des services. On ne parle pas d'une personne sans aucune formation débarquant sur le marché du travail.

Honnêtement si vous ne vous sortez pas des tâches administratives en étant seulement auto-entrepreneur, j'ai tendance à penser que vous deviez peut-être laisser tomber toute forme d'entrepreneuriat. Désolé d'être un peu rude.

L'idée fausse que l'on se fait de la liberté au travail

C'est sans doute l'un des éléments que l'on met le plus souvent en avant pour comparer le salariat et le travail indépendant. Et pourtant, c'est sans doute une erreur.

D'accord, le freelancing apporte la liberté de choisir les missions pour lesquelles on va travailler (ça, c'est dans le cas où on a le choix), la liberté d'organiser ses journées, de travailler où et comment on le souhaite...

Mais la liste des contreparties n'est pas négligeable pour peu que l'on possède un tant soit peu de conscience professionnelle : travailler plus, toujours chercher la satisfaction de ses clients, communiquer, gérer l'administration même si elle reste basique,...

Alors non, travailler à son compte ce n'est pas abandonner tout sentiment de liberté, je crois qu'il faut plutôt reconsidérer sa définition : la liberté n'est pas de ne avoir de règles, c'est de se les fixer soi-même.

Et c'est à ce moment que certains découvriront être en fait le pire des patrons.

Travailleur indépendant : un projet longuement mûri, et pas un choix par défaut  

Auto-entreprise

photo unsplash

Morceaux choisis : 

"Pour trouver une idée d'entreprise, j'ai pensé 'out of the box', autrement dit, j'ai réfléchi différemment pour développer une pensée créative salutaire dans ma situation sans issue."

"Il fallait que j'aille vite. Devenir autoentrepreneuse était pour moi la seule issue possible. Je ne touchais pas d'indemnités de chômage et je n'avais pas le temps de chercher un travail avec les méthodes classiques"

Voici pour moi deux des pires raisons qui peuvent vous pousser à travailler pour votre propre compte.

D'abord partir sans vraiment savoir ce que l'on va faire et en se laissant berner par le langage bullshit-startup-marketing à la mode du moment à base de "pensée créative salutaire out-of-the-box".

Ensuite, considérer cette option comme le choix par défaut lorsque tout le reste a échoué. Pour gagner votre vie à votre compte, il vous faudra travailler beaucoup, apprendre tous les jours, posséder une motivation sans faille pour espérer au minimum lancer un début d'activité viable.

Ce n'est pas insurmontable, mais cela exige un investissement total, et je n'ai pas l'impression que ce soit compatible avec un choix fait par défaut. 

On entend parfois parler du mythe de développeurs freelances nomades capables de générer des chiffres d'affaires mensuels à 5 chiffres. Cela existe peut-être, mais vous pouvez être sûr qu'il s'agit d'experts dans leurs domaines, qui ont des années d'expériences et des carnets d'adresses qui débordent. Si ça n'est pas votre cas, attendez-vous à devoir travailler dur. Très dur.

Non, tout le monde n'est pas fait pour travailler à son compte

C'est la conclusion la plus évidente et le meilleur conseil que je pourrais donner à tous ceux qui seraient tentés par l'aventure freelance : demandez-vous sincèrement si vous êtes faits pour travailler en tant qu'indépendant.

Si vous vous sentez vraiment autonome, rigoureux, passionné par votre métier, prêt à apprendre de nouvelles choses, à l'aise dans vos relations professionnelles ; rien ne vous empêche de tenter votre chance. Le statut d'auto-entrepreneur a l'avantage pour ça de la facilité de création et de gestion, et de payer des cotisations sociales sur le chiffre d'affaires réellement réalisé, l'idéal pour tester son idée sans prendre (trop) de risques.

Ne vous attendez pas pour autant à un chemin facile et tranquille ; le doute, l'incertitude, et les choix difficiles feront partie de votre quotidien, c'est bien là où le terme "d'entrepreneur" prend tout son sens.

Et même avec toutes les qualités requises rien ne dit que vous réussirez à vous construire votre propre emploi sur le long terme.

Mais si cela ne marche pas, par pitié commencez par faire votre propre introspection avant de diffuser des conclusions générales sur le statut, du genre "Le régime d'autoentrepreneur ne devrait concerner que des personnes qui testent une reconversion ou qui cherchent une activité complémentaire, comme il était présenté au début."

J'ai peut-être eu la dent dure dans cet article avec l'apprentie auto-entrepreneuse qui a malheureusement échoué, et j'ose espérer que son livre apporte des réflexions plus poussées que celles de ces quelques extraits d'interview. Mais j'avais envie d'apporter une lumière un peu différente sur le sujet.  

Je serais très heureux d'ailleurs que d'autres freelances (en statut d'auto-entrepreneur ou autre) apportent également leur témoignage.

 

https://coreight.com/content/auto-entrepreneur-est-un-statut-pas-un-metier

Typologie non-officielle des métiers du web : les chefs de projet

Typologie non-officielle des métiers du web : les chefs de projet

S'il y a bien une chose qu'ont pu constater les vieux comme moi qui ont quasiment connu l'origine du web, c'est que ce fantastique milieu s'est fortement professionnalisé au fil des années. C'est ainsi que tout un tas de nouveaux métiers ont vu le jour pour essayer de créer / modifier / personnaliser / monétiser son petit bout d'Internet.

Comme je fais partie de ce petit monde depuis maintenant quelques années, j'ai eu envie de te le décrire depuis ma petite lorgnette personnelle, celle d'un développeur freelance.

C'est avant tout pour rigoler, hein, je ne veux froisser personne, c'est donc une grosse caricature dans laquelle chacun pourra se reconnaître ainsi que ses clients / concurrents / partenaires. Personne d'ailleurs ne correspondra à 100% à l'un ou l'autre profil, mais sera sans doute une synthèse d'un peu tout ça.  

C'est donc le début d'une petite série qui commence aujourd'hui avec un individu singulier qui se veut être le chef d'orchestre de tout projet web qui se respecte ; j'ai nommé le / la chef de projet web (*).

Voici donc selon moi les principaux types de cette étrange espèce friande de planning, tableaux de suivi, reporting et autres listes de tâches :

Le désorganisé

Chef de projet désorganisé

photo pixabay

Assez commun, il se reconnait facilement en t'appellant le vendredi à 18h pour savoir si tu peux bloquer 5 jours pour lui la semaine suivante.

Ses projets sont toujours urgents et lancés à la dernière minute, et lorsque tu as livré ta part dans les temps il peut se passer des semaines avant d'avoir les premiers retours.

Le plus : pour les freelances, il peut dépanner le jour où un trou dans l'emploi du temps se libère à la dernière minute ; il aura forcément quelque chose sur le feu à traiter. A traiter pour hier par contre.

Le moins : bien entendu tu devras lui dire non une fois sur 2, ou négocier âprement pour trouver 1 heure ou 2 de-ci de-là pour le dépanner.   

Le désorganisé - version documents et outils

Chef de projet désorganisé outils

photo unsplash

Celui-ci peut très bien gérer son planning comme un chef, en revanche il n'arrive pas à se mettre d'accord avec lui-même pour choisir le bon moyen de communiquer avec tout le petit monde qui l'entoure.

Tous se retrouvent donc à gérer les tâches du projet avec 3 tableaux Excel, 6 PDF, 3 documents Word, 2 powerpoint, 1 trello, plus un vrai outil de gestion de projets / tickets qui vient se greffer en cours de projet, mais en version usine à gaz sortie des années 90 que personne ne comprend vraiment. Et que du coup personne n'utilise bien sûr.
Ne rigolez pas, c'est du vécu (à peine exagéré).

Le plus : pour les fourbes qui n'assument pas d'avoir oublié une tâche quelque part, ils peuvent toujours dire qu'ils ont posé une question à la page 3 du document 2 version 1.18.16. Personne n'ira vérifier.

Le moins : dans ces conditions tu peux être sûr que chaque participant au projet aura zappé au moins une tâche ou information essentielle. Ou même que certains membres finiront par ne jamais réapparaître, noyés sous l'infinie documentation ayant trait au projet. 

L'oeil qui voit tout

Chef de projet contrôle

photo pixabay

Celui-ci est en permanence sur le dos de tous les participants au projet : il appelle 6 fois par jour, demande de faire un point à la fin de chaque 1/2 journée, plus 3 réunions avec le client par semaine.

Il veut généralement tout contrôler : les outils utilisés, les échanges entre tous les prestataires et avec le client, et que chacun inscrive à la minute près le temps passé pour chacune des tâches.

Le plus : il est au courant de tout, et sais donc précisément l'état d'avancement du projet, les problèmes rencontrés, etc... 

Le moins : évidemment avec autant de reporting difficile de ne pas exploser le timing si cela n'avait pas été intégré au départ. Ce qui bien sûr n'est jamais le cas.

Le solitaire

Chef de projet solitaire

photo unsplash

C'est l'exact opposé du précédent : il te fera le brief de lancement, et tu n'en entendras plus parler jusqu'à la livraison si tu ne le sollicites pas pour lui poser des questions.

Le plus : ce sentiment grisant, d'être LIBÉRÉ, DÉLIVRÉ... limite livré à soi-même. Ce qui peut très bien convenir à certains prestataires expérimentés friands d'autonomie.

Le moins : cela ne convient pas à tout le monde, certains auront du mal à s'impliquer en l'absence de chef d'orchestre. Sans compter évidemment les risques d'incompréhension et le manque de suivi du projet.

Le borné

Chef de projet borné

photo unsplash

Tu ne sais pas comment c'est arrivé, peut-être l'envie de réitérer le succès d'un précédent projet qui s'est particulièrement bien déroulé, mais il a une idée très précise sur le moindre élément qui a trait au projet, et accepte difficilement d'en déroger.

Charte graphique, outils de développement, stratégie SEO,... tout y passe, et les spécialistes qu'il doit faire travailler ont bien du mal à imposer leurs idées.

Le plus : au moins tout le monde à un cap précis à suivre... et les contraintes qui vont avec.

Le moins : évidemment avec cette façon de faire difficile de répondre du mieux possible au besoin du client, dans les meilleurs délais, au meilleur prix.

L'indécis

Chef de projet indécis

photo pixabay

Il change d'avis 10 fois par jour, soit après qu'un prestataire ait parlé plus fort que les autres, soit parce que le client a eu nouvelle idée et qu'il n'a surtout pas voulu le contredire, soit tout seul juste parce qu'il a lu un truc sur Internet qui lui a semblé pertinent sur le moment... jusqu'à sa prochaine découverte.

Le plus : impossible de s'ennuyer à cause d'un projet qui ronronne, d'un cahier des charges stable et d'une méthode de travail fixe...

Le moins :  ce projet ne finira jamais, crois-moi.

Le paumé

Chef de projet perdu

photo pixabay

Bon celui là est extrême, personnellement je n'en ai jamais rencontré (du moins pas à ce point là), mais je suis sûr qu'il existe : tout le monde se demande quelle erreur de parcours il a suivi pour arriver là, car il ne comprend visiblement pas grand chose au web, a des notions très vagues de la façon de conduire un projet, et galère à utiliser le moindre outil informatique, comme une poule qui aurait trouvé un couteau (j'adore cette expression. Disons que c'est mon "poudre de perlimpimpin").

Le plus : l'occasion idéal de développer tes compétences de chef de projet, en plus de celle que l'on te demande pour cette mission.

Le moins : pas sûr qu'on te paye la facture supplémentaire pour avoir exercé 2 métiers en même temps.

Le webmaster

Chef de projet webmaster

photo pixabay

Mon préféré, celui-ci connaît son sujet et a des notions sur tout ce qui se trouve en périphérie, que ce soit le développement, le webdesign, le marketing numérique... En gros il possède ce que j'appelle une "culture web", qui fait qu'il se balade comme un poisson dans l'eau à son poste.

Pour prendre l'exemple du développement : il connaît en gros les différents langages qui existent, a quelques notions en HTML / CSS, sait quels sont les CMS et frameworks du moment et à une idée des avantages et inconvénients, sait à quoi sert un dépôt GIT... Bref tu peux discuter avec lui tranquillement sans qu'il fasse de gros yeux comme si tu venais d'une autre planète.

Le profil qui a mon sens devrait être recherché en priorité par les agences. De mon point de vue de développeur, forcément partial ;-)

Le plus : Il possède souvent son ou ses propre(s) site(s) web à côté sur lesquels il expérimente plein de choses.

Le moins : attention à l'excès de confiance pour celui qui sait plein de choses et serait tenté d'imposer ses choix sans être réellement un spécialiste. 

 

Alors, qui s'est reconnu ? C'est bon je n'ai vexé personne ? ( si oui il ne faut pas hein, dans l'ensemble je vous aime bien).

Cette liste étant loin d'être exhaustive, n'hésitez pas à ajouter d'autres idées en commentaires bien entendu. Pas de raison qu'il n'y ait que moi qui bosse.

Pour le prochain article j'hésite entre m'attaquer aux graphistes / webdesigners ou une auto-critique sur les développeurs, j'ai de la matière ;-)

 

(* puisque le sujet est largement d'actualité : j'ai fait tous les accords au masculin dans cet article uniquement pour faire court, mais je travaille autant avec des chefs de projets homme que femme, et globalement ils se placent tous aussi bien dans chacune des catégories de cet article. Voilà c'est dit)

 

https://coreight.com/content/typologie-metiers-web-chef-de-projet

La concentration du freelance (ou pourquoi ce blog est en pause depuis 8 mois)

La concentration du freelance

J'ai presque honte.

Le dernier article sur ce blog remonte à plus de 8 mois, moi qui m'évertuais autrefois à écrire régulièrement, même si mon rythme de publication s'était quelque peu affaibli au fil des années.

Mais 8 mois ! Que m'arrive-t-il donc ? Ai-je définitivement abandonné ce moyen d'expression que je chérissais tant ? Me suis-je laissé convaincre par les pseudo-prédicateurs du web qui annoncent sans relâche la mort prochaine des blogs ? Ai-je cédé à la tentation de ne plus qu'écrire que par réseau social interposé ?

Pas tout à fait.

Je fais face en réalité à un phénomène que connaissent bien tous les travailleurs indépendants et autres entrepreneurs.

La concentration du freelance... ou le besoin vital de fixer ses priorités

Concentration freelance environnement flou

photo pixabay

S'il y a bien un élément à appréhender lorsque l'on travaille à son compte, c'est celui d'évoluer quotidiennement dans un contexte totalement flou. Flou sur la charge de travail, flou sur la visibilité financière, flou sur l'intérêt voire le sérieux des missions qui nous sont proposées, flou sur la multitude de tâches à faire entrer dans ses journées. D'abord le travail pour le compte de ses clients, mais aussi le service après vente, la prospection, l'auto-formation, les tâches administratives, le relationnel avec les clients-prospects-partenaires-concurrents...

Loin de moi l'idée de me plaindre de cette situation professionnelle. J'ai sciemment choisi la liberté plutôt que la sécurité, et je ne l'abandonnerai pour rien au monde.

Elle m'a cependant fait me rendre compte de l'importance capitale de prioriser absolument tout. Dois-je répondre d'abord à ce client ? Faire patienter celui-là ? Lever un peu le pied côté mission pour me consacrer à mes projets perso ?... Et bien entendu, les tâches considérées comme non-essentielles sont souvent reportées indéfiniment.

C'est ainsi que l'écriture de mes articles s'est considérablement ralentie, jusqu'à cet arrêt complet qui m'a conduit jusqu'à aujourd'hui.

Pourquoi considérer l'écriture sur ce blog comme une tâche me direz-vous ? C'est vrai, lorsque j'étais salarié c'était sur mon temps libre que je bloguais. Mais c'est cette fois une question d'équilibre personnel ; le web étant devenu mon métier, je passe jusqu'à 10h par jour devant mon PC, autant dire que je me force à m'en éloigner un peu le reste du temps.

Dois-je donc me résoudre à abandonner ce blog ? 

Des bonnes résolutions pour relancer la machine ?

Résolutions 2018

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Je ne suis pas un grand fan de la tradition annuelle à base de "meilleurs-voeux-bonne-année-et-surtout-la-santé". C'est cela dit l'occasion de faire un point sur ses priorités à défaut de le faire le reste du temps, tête dans le guidon oblige.

Et pour ce début d'année le constat est simple : j'aime ce blog. Je l'ai de plus toujours vu comme un espace d'expérimentation, et comme une part importante de mon identité numérique, qui peut m'être aussi utile à titre professionnel.

Faire ce constat est une première étape nécessaire. Mais comment trouver du temps pour m'en occuper ? 

Tout d'abord en me forçant à lui consacrer une case sur mon agenda. J'ai donc programmé une heure chaque soir pour laisser courir mes doigts sur le clavier, autrement que pour écrire des lignes de codes. Je ne dis pas que je m'y tiendrais tous les jours, surtout en cas de surcharge de travail, mais l'idée est de remettre l'habitude en route.

Je compte aussi pour me motiver sur le fait que je me sois remis à lire assidûment. L'ami Cascador faisait récemment le pont entre lecture et écriture, pour ma part la lecture me donne l'envie irrémédiable d'écrire. De la même façon qu'écouter de la musique m'a toujours donné envie de jouer d'un instrument.

Et puis il faut dire que j'ai plein d'idées dans mes cartons, y compris celle d'une refonte complète de ce blog, plus orienté vers le "story-telling"... mais je n'en dis pas plus pour le moment, tâchons déjà de reprendre en douceur !

Je vous souhaite à tous une excellente année 2018.

https://coreight.com/content/la-concentration-du-freelance

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MELTY

Créé en 2008 par deux élèves de l’école d’ingénieurs en informatique Epitech, Alexandre Malsch et Jérémy Nicolas, meltygroup s’est imposé comme le premier groupe média en ligne, spécialiste des 12-30 ans, avec plus de 30 millions de visites comptabilisées en septembre dernier sur les sites de la galaxie meltygroup. Composés de sites dédiés aux sujets qui passionnent les jeunes dans le domaine du divertissement et des tendances en France et à l'étranger, meltygroup se veut également le plus accessible possible à travers les versions mobiles de ses sites, et ses applications disponibles. meltygroup se démarque également avec son site Air of melty. Média de référence sur l'actualité business et marketing de la jeunesse, le site suivra naturellement ces jeunes blogueurs qui ont foi en leurs projets, tout au long des Golden Blog Awards.