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Des conseils de lecture et animations en littérature jeunesse et young-adult par une prof-doc Collège
Un été d'enfer !
Vera Brosgol
Rue de Sèvres, 2019
256 p.
12.50 €
Ma note : 19/20
Résumé éditeur
Tout juste arrivée de Russie, Vera aimerait tellement que ses copines américaines la considèrent comme l’une des leurs. Mais ses multiples tentatives pour y parvenir sont rarement couronnées de succès… Son rêve : que sa maman, qui l’élève seule avec son frère et sa sœur, puisse un jour l’envoyer dans une de ces luxueuses colonies de vacances du pays. Vera sait bien que sa famille n’a pas les moyens de se permettre ce privilège. Pourtant, elle trouve une solution, et la voilà inscrite pour deux semaines et elle compte bien profiter de tout à fond !
Mon avis
Basée sur ses propres souvenirs d'enfance, Vera Brosgol nous emmène en camp scout le temps d'un été. Un été d'enfer durant lequel elle va devoir aussi bien apprendre à vivre en communauté, qu'à se débrouiller en pleine nature dans et faire face à la méchanceté des autres. En décalage avec les petites américaines qu'elle côtoie, on pourrait espérer que cela se passera mieux dans cette colonie où sa mère l'a inscrite, elle et son petit frère. Pourtant, bien qu'elle soit entourée d'enfants de la même culture qu'elle, ces vacances seront une épreuve de plus pour cette petite fille timide qui a du mal à s'intégrer.
J'ai apprécié cette crédibilité que permet le récit autobiographique, que ce soit dans l'histoire (même si l'auteure explique avoir mélangé ses propres souvenirs de plusieurs été passés au camp scout à ceux de son frère) ou dans le personnage même de Vera, une héroïne imparfaite et donc attachante. Cette BD pourra donc plaire aussi bien à des adeptes / nostalgiques des colonies de vacances qui retrouveront sans doutes des anecdotes vécues, qu'à des lecteurs timides qui pourront s'identifier à Vera.
On retiendra aussi de cette BD ses graphismes, entièrement colorisés en vert, à l'image de la forêt dans laquelle se déroulera l'histoire.
©RuedeSèvres ©VeraBrosgol
http://ocalypso.canalblog.com/archives/2019/08/31/37594084.html
Cela fait un moment que le sujet me démange alors, à l'approche de la rentrée, me questionnant encore sur la route que va suivre le blog, je partage...
J'adhère totalement à cette charte de CyberCourtoisie, trouvée sur le blog https://taniere-de-kyban.fr. Quand on trouve des idées sur d'autres blogs / sites, il me paraît inconcevable de les reprendre, et parfois à son compte (certaines personnes en sont de vraies championnes), sans citer ses sources, même s'il s'agit d'une simple inspiration ! N'est-ce pas ce qu'on apprend à nos élèves ?
Je partage ici mes lectures, mais aussi mes actions en tant que prof-doc, avec des bilans hebdomadaires et quelquefois des articles de réflexion plus détaillés ou des zooms sur des actions précises. D'autres profs-docs, qui partagent mes questionnements, m'inspirent beaucoup et je pense le leur avoir signifié par des messages, des échanges, des liens renvoyant vers leurs articles ou sites. Sauf que tout le monde ne joue pas le jeu, et j'avoue que ça me décourage franchement. Quand je vois par exemple qu'un visiteur "scanne" tous mes articles pros sans laisser aucun commentaire (parce que oui, l'hébergeur du blog me permets de voir les connexions et les parcours de pages d'une personne) ou que je retrouve mes idées / séances sur la toile sans qu'on m'ait demandé mon avis ou sans être au minimum citée, ça me donne de plus en plus envie de tout arrêter pour que le blog ne soit plus dédié qu'à des avis lectures. Si je tiens ce blog, et croyez-moi, j'y passe parfois autant de temps par semaine qu'à mon travail au collège, c'est pour partager des idées et échanger avec vous, et ce, dans un respect et une honnêteté qui doit aller dans les deux sens.
Voilà pourquoi je relaie ici cette charte :
Je m’efforce de citer mes sources, blog (ou site), auteur et lien à l’appui, lorsque je m’inspire du travail d’un autre, même si ma production finale s’en éloigne. C’est ainsi qu’évoluent les idées.
Si je ne connais pas l’auteur de la ressource qui m’a inspiré, j’essaye de faire des recherches pour le retrouver afin de pouvoir le citer.
Je ne partage pas directement, ni sur mon blog, ni sur les réseaux, un document qui n’est pas le mien, sauf accord explicite de l’auteur. Sinon, je redirige le visiteur vers sa source.
Lorsque mon travail ne consiste qu’en une remise en page ou une amélioration d’ordre esthétique d’une idée originale propre à un autre blogueur ou auteur identifiable, je demande l’autorisation avant de partager mon travail.
En cas d’impair de ma part ou d’un autre, j’échange courtoisement afin de trouver une solution. En première intention, je préfère contacter directement la personne concernée et lui donne l’opportunité d’expliquer sa démarche.
Si vous souhaitez rejoindre la charte, rdv ici : https://taniere-de-kyban.fr/charte-de-cybercourtoisie
http://ocalypso.canalblog.com/archives/2019/08/28/37596364.html
Harriet Tubman : la femme qui libéra 300 esclaves
Anouk Bloch-Henry
Oskar, 2019
170 p.
14.95 €
Ma note : 19/20
Résumé éditeur
Ce livre est le récit d’une femme hors du commun : Harriet Tubman, esclave, fille et petite-fille d’esclaves. Avec une grande intelligence et un sang-froid sans faille, elle s’évade à l’âge adulte, puis retourne vingt fois, à pied, de nuit et par les bois, dans le Sud où sa tête est mise à prix 40.000 dollars pour libérer sa famille et plusieurs centaines d’autres esclaves. Puis, engagée pendant la guerre de Sécession, elle fut la première femme à diriger une expédition armée qui permit encore la délivrance de nombreux esclaves.
Mon avis
Racontée à la première personne, cette biographie nous invite à découvrir une femme au courage exceptionnel qui mérite d'être plus connue. Née esclave, frappée et punie sans justifications depuis son enfance, Araminta Ross de son vrai nom enchaîne les maîtres aux traitements souvent cruels et ne rêve que d'une chose : s'enfuir. Des années plus tard, poussée par des visions divines due à une grave blessure à la tête, et malgré les dangers qui l'entourent, elle parviendra à atteindre la frontière seule.
Mais elle n'en restera pas là : connaissant désormais le chemin, elle entreprend de retourner sauver les siens. Le début d'une vingtaine d'allers-retours qui lui permettra de sauver 300 autres esclaves, aidée par tout un réseau d'anti-esclavagistes.
Ce récit est passionnant sur plusieurs plans, que ce soit le personnage d'Harriet, une femme très simple (les tournures de phrases choisies par l'auteur le retranscrivent très bien) mais au courage et à l'altruisme incroyables, ou le contexte historique très riche et mouvementé des Etats-Unis de l'époque, déchirés entre esclavagistes et abolitionnistes, basculant dans la Guerre de Sécession.
"Quand j'arrive dans sa maison, la première chose que je vois, c'est que le fouet est en vue sur la cheminée. Le fouet, c'est parce que si on bat pas les Nègres, ils passent leur temps à rien faire."
"Ainsi y a plus de Terre promise... Seigneur, Seigneur, où es-Tu ? Pourquoi m'abandonnes-Tu si près du but ?
C'est une mauvaise journée, Seigneur, je Te le dis comme je le pense. Kessiah et les gosses et moi aussi on est plus en sécurité chez l'Oncle Sam.
Il paraît que notre misère elle doit jamais finir. Jusqu'où vas-Tu nous éprouver ? Parfois j'ai l'impression que Tu joues avec nous comme un chat avec une souris."
Merci aux éditions Oskar
http://ocalypso.canalblog.com/archives/2019/08/27/37593819.html