Patrick Deixonne

Patrick Deixonne est membre de la Société des Explorateurs Français. Pompier de Paris, il est muté à la base de lancement d’engins spatiaux de Kourou.

En Guyane, il tombe amoureux de la forêt tropicale et devient guide amazonien. Il participe à la première course transatlantique à la rame, Rames Guyane qui relie Dakar à Cayenne. Il prend conscience de la pollution des océans par le plastique lors de cette traversée de l’Atlantique lorsqu’il a percuté un pare-choc de voiture en plein milieu de l’océan. De là a germé l’idée de retourner dans les grands gyres océaniques, afin de mieux connaître ce phénomène et de le faire connaître au public car personne n’en n’avait vraiment entendu parlé auparavant. Les Expéditions 7° Continent sont créés et Patrick Deixonne part en mer en Juin 2013, dans le Pacifique Nord, vers la plus grande étendue de pollution océanique par le plastique connue à ce jour, le « Great Garbage Patch » découvert en 2007 par Charles Moore.  Devant les yeux de l’explorateur, l’existence du 7e Continent se révélait réellement. En mai 2014, l’Expédition 7e Continent s’est attachée à explorer l’Atlantique Nord. De nouveaux le constat fût sans appel, l’alerte fut lancée auprès des médias avec succès. Des équipes de scientifiques ont également embarqué à bord afin d’étudier le phénomène en détails. Le biologique et le chimique est suivie par le CNRS tandis que la localisation, détection de la dispersion est suivie par le CNES/ESA et Mercator Océan. Le constat de toute l’équipe a été alarmant : c’est une « catastrophe écologique qui passe inaperçue » et « qui fait froid dans le dos » quand on se retrouve nez à nez avec elle. La sensibilisation et l’éducation de Lycéens du bassin Seine-Normandie a complété l’Expédition. Nous sommes allés à leur rencontre pour leur présenter le travail effectué par l’Expédition 7e Continent. Les buts des Expéditions 7ème Continent sont clairs : localiser et analyser ces masses de déchets se trouvant au milieu des différents océans de la planète ainsi que médiatiser le phénomène afin que le plus grand nombre prenne conscience du problème, modifie ses habitudes de consommations et enfin poser la question de la gestion des déchets.