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Les bavardages de Myrtille Taff

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A PROPOS

Avec l'énergie du désespoir, je présente mon blog underground. En magasin : des billets d'humeur, des créations artisanales faites de vidéos avec les personnages Hippo et Paulette, de textes (récits, pièces de théâtre), de photos.

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100 PAS UNE PLUS !

100 PAS UNE DE PLUS !!!

 Je me demandais si j’allais en parler. Je ne me sens pas assez compétente pour y consacrer un véritable article à part entrière. Je ne suis ni journaliste, ni membre d'une association, ni spécialiste de la question mais je voudrais simplement livrer mes impressions d'être humain et de citoyenne. C’est un sujet difficile et sensible : les féminicides. Ces femmes tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints, 100 femmes à ce jour depuis janvier 2019 !!!  Ma seule action être allé Mercredi 28 août, à la cérémonie en hommage à ces femmes assassinées sur la parvis de l'Hôtel de ville à Paris . Les discours d’Anne Hidalgo et Eva Darlan réclamaient des mesures concrètes au gouvernement. Trois femens sont montés sur la plateau pour réclamer 1 milliard destiné à la lutte des violences conjugales. Je peux vous dire que ce rendez-vous a donné un sacré sens à cette fichue rentrée.

cérémonie en hommage aux femmes tués par leurs conjoints, parvis de l'Hôtel de ville, 28 août 2019

Deux grandes banderoles noires portant le nom de toutes ces femmes ont été installées de part et d’autre du bâtiment de l’hôtel de ville. Le grenelle des violences conjuagles doit débuter le 3 septembre prochain mais pas de mesures concrètes annoncées. Anne Hidalgo, la maire de Paris, n’est pas ma copine mais j’avais besoin de me recueillir en soutien à ces victimes mortes parce qu'elles sont des femmes, l'autre moité de l'humanité !  Dans l'assemblée, des femmes pleuraient, d'autres sont  parties trop émues. Certaines levaient un poing rageur.

cérémonie en hommage aux femmes tués par leurs conjoints, parvis de l'Hôtel de ville, 29 août 2019

cérémonie en hommage aux femmes tués par leurs conjoints, parvis de l'Hôtel de ville, 28 août 2019

A la fin de cette cérémonie l’hymne des femmes a été étonnée, je peux vous dire que cela donne la chair de poule.

Et pourtant, comme disait quelqu’un à la fin de la cérémonie, peu de gens sont venus à cette cérémonie même si les médias ont tout de même relayé l’événement.

Je ne sais pas ce que toutes ces revendications vont donner prochainement mais le budget alloué par l'état semble bien insiffusant ! 

Par ailleurs, des femens aussi ont placardé des affiches sur ces fémicides les nuits du 30 et du 31 août un peu partout dans Paris.

 

 

 

 

 

http://bazardemyrtille.canalblog.com/archives/2019/09/01/37604786.html

Rentrée....

Il a bien fallu quitter son paradis vert des vacances estivales. Le mot "rentrée" est dans toutes les bouches, résonne sans cesse à mes oreilles et se lit dans toutes les gazettes ! Quand vous partez, vous rentrez et réciproquement ! Pas la peine d’en faire toute une histoire ! (D'ailleurs, y en a qui partent pas en vacances).

En cette fin de mois d'août, deux belles découvertes : une avant la reprise et une autre à la fin de cette semaine de reprise ! Entre les deux au milieu le grand n’importe quoi ! J’aimerais aller de belles trouvailles en belles trouvailles, même si entre chacune d’elles, au milieu, il y a ce grand n’importe quoi.

Je me suis perdue et je me suis oubliée dans l’univers de « Perdrix » de Erwan Le Duc. Je suis entrée dans ce drôle de monde, où surviennent des phénomènes étranges, des nudistes révolutionnaires en bord de route, un tank garé devant un commissariat. Des explications rationnelles viennent vite éclairer notre lanterne.  Je me suis enfouie la nuit avec les héros dans une forêt vosgienne sur un chant de Purcell et j’ai sauté dans un grand lac.

D’ailleurs, Hippo tient à préciser que l’on a réquisitionné sa mare aux nénuphars pour tourner une scène du film. Cette mare se trouve à Poule-sur-Ourc et pas du tout dans les Vosges.

 

scène de Perdrix de Erwan Le Duc

En fin de semaine, après le turbin, vendredi soir, Dans un autre style, je suis allée voir « Le vie scolaire « de Grand corps malade (Fabien Marsaud) et Mehdi Idir. J'ai assisté à l’arrivée d’une jeune CPE dans un collège de Saint-Denis, à la vie de ses collégiens, de l'équipe de ses surveillants et de ses enseignants. Une réalité quotidienne parfois difficile, mais un ton chaleureux et plein d’humour. Beau film qui vous requinque et vous donne de l'espoir, si tout de même . Tout comme un dîner en terrasse pour profiter des dernières soirées d’août….

A la prochaine belle découverte !

 

http://bazardemyrtille.canalblog.com/archives/2019/09/01/37604629.html

Quitter le Vercors.....

 

 

Dans un hamac avec vue sur les cols du Vercors

 

Tout pareil que Christine

 

http://bazardemyrtille.canalblog.com/archives/2019/08/25/37589318.html

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