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Critiques de disques de rock alternatif et autres selon des critères répétitifs et de courts commentaires

DERNIERS ARTICLES

! ! ! (Chk Chk Chk) – Wallop (2019)

!!! - Wallop

 

 

 

 

 

 

  

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 1997, emmené par son leader, Nic Offer, accompagné de Mario Andreoni, Rafael Cohen, Daniel Gorman et Paul Quattrone.

 

De quoi parle-t-on ? :

Le groupe axe principalement sa musique dans la tendance house-music et drum’n’bass des années 90.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Ce nouvel album laisse peu de répit à celui qui voudrait s’échapper de la piste de danse.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

L’art du dancefloor est indissociable des arts du refrain et de la fluidité harmonique. 

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le style dansant est très apprécié du grand public, mais il est difficile de ressortir un tube véritablement fédérateur de cet ensemble.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Musique électronique construite pour le dancefloor qui ne s’altère pas dans l’étroitesse de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Après le très pâle Shake The Shudder, les californiens de Chk Chk Chk plongent sans retenue dans le bain bouillonnant de la house-music et de la drum’n’bass avec leur déjà huitième opus studio, Wallop.

Cette attirance pour le dancefloor, certes déjà entrevue sur les précédents albums, aurait pu éteindre les derniers feux d’originalité du combo de Sacramento. Mais, s’il est certain qu’aujourd’hui nous sommes très loin de l’indie-pop étrange d’un Myth Takes ou d’un Strange Weather, Isn’t It ?, il semble que derrière le déluge de BPM la petite flamme entretenue par Nic Offer soit toujours aussi vivace. La triplette d’entame, Let It Change U, Couldn’t Have Known et Off The Grid, menée à coup de beats enflammés, est construite pour exténuer les amateurs de la piste de danse. L’electropop du single Serbia Drums ferait presque office de palier de décompression tant le début de Wallop baigne dans la fournaise. Jusqu’à la fin de l’album, l’envie de danser ne quittera plus l’auditeur, l’ambiance échevelée prend parfois quelques atours soul-funk comme sur Slow Motion et surtout This Is The Door.

Après avoir bricolé la pop des années 80, Chk Chk Chk revisite la lourdeur synthétique et dansante des années 90. Si, par nature, cette période était bien moins créatrice que la précédente, son groove diablement efficace est aujourd’hui remis en lumière par ce fiévreux Wallop.

 

 

http://critiqueselonmoi.canalblog.com/archives/2019/09/01/37604552.html

EZRA FURMAN – Twelve Nudes (2019)

Ezra Furman - Twelve Nudes

 

 

 

 

 

 

 

 

  

De qui parle-t-on ? :

Chanteur et musicien américain, actif depuis 2012. Il est accompagné sur cet album des musiciens Sam Durkes, Jorgen Jorgensen et Ben Joseph.

 

De quoi parle-t-on ? :

Punk-rock furieux et bricolé qui vire parfois à la power-pop, inspiré par le rock tonitruant du regretté Jay Reatard.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Pogo et headbanging sont garantis à l’écoute de cette musique incandescente.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

La furie sonore impose de revenir plusieurs fois à cet album.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Malgré quelques beaux moments pop, l’ensemble est beaucoup trop bruyant pour intéresser l’oreille du grand public.  

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La qualité sonore n’est à priori pas le cheval de bataille d’Ezra Furman.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Le trublion de la scène underground américaine, lui aussi stakhanoviste du rock à l’instar de son compatriote Ty Segall, sort l’ovni mirifique Twelve Nudes, mélange savoureux de punk-rock sauvage et de fluidité pop.

A la tête d’une discographie déjà pléthorique, le chicagoan à la voix hurlante et tranchante comme une lame de rasoir lance les hostilités dans la fureur du brulot Calm Down Aka I Should Not Be Alone. Tout en conservant ce chant enragé, proche parfois de celui du gouailleur en chef du duo britannique Lost Under Heaven, Ellery James Roberts, l’américain attaque dans la foulée le versant de la pop avec les très mélodiques Evening Prayer Aka Justice et Transition From Nowhere To Nowhere. Le punk-rock explosif de Rated R Crusaders nous extrait très vite de ce gracieux cocon harmonique. C’est dans la lourdeur du hard-rock de Trauma que Twelve Nudes poursuit alors sa route. Jusqu’au bout le natif de l’Illinois tempête contre toutes les formes d’injustices, ses discours pamphlétaires sont encore emballés dans le garage-rock de Blown, dans la pop sautillante d’In America ou dans la ballade I Wanna Be Your Girlfriend.   

Ezra Furman rend un vibrant hommage à l’un des héros de sa jeunesse, le regretté Jay Reatard. La carrière fulgurante de l’originaire de Memphis est ici glorifiée et son rock supersonique porté au pinacle par ce surpuissant Twelve Nudes.

   

 

http://critiqueselonmoi.canalblog.com/archives/2019/09/01/37604095.html

LANA DEL REY – Norman Fucking Rockwell (2019)

Lana Del Rey - Norman Fucking Rockwell

 

 

 

 

 

 

 

  

 

De qui parle-t-on ? :

Musicienne et chanteuse américaine, active depuis 2005, de son vrai nom Elizabeth Woolridge Grant.  

 

De quoi parle-t-on ? :

Lana Del Rey conserve avec parcimonie les boucles synthétiques utilisées sur Lust For Life et revient globalement au folk dépouillé et langoureux de ses débuts.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

La lenteur est une nouvelle fois le leitmotiv de ce nouvel opus.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Le style est certes mélancolique, mais sa puissance mélodique ne connait aucunes limites.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

L’audience de la belle américaine ne devrait pas connaitre de faiblesse avec ce nouvel album.  

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La voix fantastique de la sirène américaine est l’un des mètres étalon de la mesure de la qualité audiophile.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Sur son déjà sixième opus studio et deux ans après l’excellent Lust For Life, la divine américaine Lana Del Rey répand à nouveau sur le monde son folk à la mélancolie chronique.

Disons-le tout de suite, la californienne d’adoption ne change quasiment rien à son approche musicale. L’album démarre avec les langoureux et très classiques Norman Fucking Rockwell et Mariners Apartment Complex, voix magnifique et dépouillement harmonique sont une nouvelle fois au menu de cet exercice. Sur Venice Bitch, morceau de bravoure de presque dix minutes, Lana Del Rey fait ressortir son petit penchant pour le psychédélisme. Fuck It I Love You prend alors une tournure un peu plus synthétique et diversifie la palette harmonique de ce nouvel opus. Doin’ Time, reprise d’une chanson, inspirée des arpèges du Summertime de l’immense George Gershwin, de l’obscur combo californien Sublime, ancre ses intonations dans le trip-hop de la grande époque des londoniens de Morcheeba. Le reste de l’album, moins aventureux, est une suite de folksongs mélancoliques et convenues ponctuée dans la splendeur du single Hope Is A Dangerous Thing For A Woman Like Me To Have – But I Have It.

Même si Lana Del Rey semble se complaire dans la récurrence mélodique, la note finale de Norman Fucking Rockwell est plutôt positive. Cette attirance sans faille pour le chant extraordinaire de la diva new-yorkaise inhibe encore toutes nos velléités de reproche à son encontre.

 

 

http://critiqueselonmoi.canalblog.com/archives/2019/08/31/37602625.html

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