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Liga BBVA (J17) - FC Barcelone 4 - 0 Betis: festival catalan pour clôturer en beauté 2015 !


Par Paolo HAMIDOUCHE, paoloaustade@gmail.com



 

Le FC Barcelone a terminé l'année comme il l’avait commencée, c'est-à-dire par une victoire. Les Catalans vêtus de l'écusson de champion du monde des clubs pour la première fois depuis leur récent sacre mondial au pays du soleil levant ont été dignes de leur rang en étrillant la modeste formation du Bétis (4-0). Westermann (csc), Messi et Suárez (2) ont marqué pour les Blaugranas qui n'ont pas fait dans le détail n'offrant ainsi aucun cadeau de Noël à leurs poursuivants Madrilènes (Real et Atlético) vainqueurs également de leurs matches un peu plutôt dans la journée.

 

Après deux rencontres sans victoires en Liga, Barcelone retrouve le chemin du succès et achève de la meilleure façon une année 2015 couronnée de succès et reprend surtout ses distances sur l'Atlético et le Real Madrid au classement le jour ou Messi célébrait avec un but, un de plus son 500ème match avec la tunique Blaugrana sur les épaules. Et tout comme le rival historique du Real Madrid vainqueur plutôt (3-1) face à la Real Sociedad grâce notamment à deux penalties ‘’douteux’’. Le Barça a également bénéficié d'une "faveur’’ arbitrale utile pour débloquer le marquoir, contre le Bétis. Les Catalans qui n'ont pas démarré de la meilleure façon cette partie ont par la suite déroulé. Ainsi donc, ce dix-septième chapitre du feuilleton Espagnol confirme une seule interrogation: Jusqu’où peut aller le Barça et sa stratosphérique "MSN" ? Cependant, la dernière chose dont avait besoin l’équipe Culè (qui contrairement au Real est capable seule de faire la différence par le jeu), c’était un coup de pouce des arbitres (en plus de quatre buts inscrits par les Catalans): derrière le tableau noir, on trouve le directeur de jeu Vicandi Garrido, l’homme qui a en partie gâché la fête à #Messi500.

 

FC Barcelona 4-0 Real Bétis Balompié : Le film du match

Pour cette dernière de l'année, le Camp Nou a fait le plan (83.630 spectateurs). Les supporters culès venus en nombre admirer leurs héros une dernière fois en cette inoubliable année 2015 sont repartis avec le sourire. En effet, les hommes de Luis Enrique ont retenu les leçons des erreurs commises lors de leurs dernières sorties en Liga BBVA face au FC Valence (1-1) et le Deportivo la Coruña (2-2) en se montrant appliqués du début à la fin pour éviter toute mauvaise surprise. En face, le Bétis Séville Balompié a joué avec ses propres armes en resserrant les lignes au maximum et en fermant les espaces. Malheureusement, les Sévillans ont dû faire face à des blessures et surtout à un pénalty généreux sifflé par l'arbitre de cette partie au Barça. Sur un contact d'Adàn qui touche violemment Messi sorti à son encontre. Le directeur de jeu, un certain Vicandi Garrido montre le point des onze mètres sous l'étonnement de tous. Dès lors, les Blaugranas qui contrôlaient déjà la partie accentuaient leur domination devant une formation visiteuse qui n'avait visiblement plus le cœur (ou la tête) à lutter face à un FC Barcelone nettement supérieure.

 

 

Les catalans posent avec les cinq coupes de l'année 2015

Après une petite cérémonie avant le début de partie ou les joueurs ont posé devant leurs supporters avec les cinq trophées remportées cette année (Liga, Copa del Rey, Champion's League, super coupe d'Europe et coupe du monde des clubs). Les hommes de Luis Enrique ont entamé la partie avec sérieux et beaucoup d'application. Le leader n'a en effet pas tremblé et n'a surtout pas reproduit les mêmes erreurs qui avaient coûté au club Catalan quatre points lors des deux précédentes journées. Si le technicien Asturien a évolué avec son onze de gala à l'exception de Piqué, Jordi Alba et Iniesta laissés au repos et remplacés respectivement par Vermaelen, Mathieu et Sergi Roberto dans le onze initial. Pas de quoi déstabiliser les néo champions du monde des clubs qui se montrent d’entrée de partie extrêmement menaçants devant les buts d'Adàn. Très virevoltants comme à leurs habitudes, Messi, Neymar & Suàrez se trouvent les yeux fermés mais les Andalous résistent juste à cette fameuse action de la demi-heure de jeu.

 

Une ouverture du score polémique

Messi lancé en profondeur par Sergio Bousquets se retrouve en un contre un face à Adàn, l'ultime rempart Sévillan. Si le gardien du promu touche assez clairement le ballon sur sa sortie il est vrai assez musclée, il percute assez violemment le quadruple ballon d'or qui restera un long moment à terre (L’Argentin terminera blessé au coude mais pas de fractures heureusement). Le référée de cette partie Iñaki Vicandi Garrido surprend toutefois son monde (même les spectateurs du Camp Nou) en désignant le point de pénalty malgré l'inexistence de la faute et les houleuses protestations de l’entraîneur des Béticos qui lui vaudront d’ailleurs l’expulsion. Pour ne rien arranger et après la sortie prématurée de Bruno (17e), Westermann doit à son tour céder sa place à Didier Digard (37’). Messi toujours groggy suite à son choc avec le portier Sévillan, c'est Neymar Jr qui se présente sur le point de pénalty. Le Brésilien visiblement pas très à l'aise dans cet exercice le tire d'une manière nonchalante et voit son ballon repoussé par la transversale mais sur le rebond et dans une tentative désespère d'empêcher Rakitić de reprendre, Westermann trompe son propre au gardien en marquant contre son camp 30' (1-0).

 

Ce coup du sort est fatal aux visiteurs qui ne s’en relèveront jamais. Pire, les hommes de Pepe Mel vont craquer une seconde fois en encaissant un deuxième but. Cette fois, les champions d'Espagne, d'Europe et du monde ne doivent rien à personne si ce n'est à leur qualité technique et à leur talent. Peu de temps après l’ouverture de la marque, les Catalans vont en effet rapidement doubler la marque. Cette fois, c’est sur une merveille de combinaison ingénieuse que les Culès vont scorer. Sur une géniale action à deux entre Neymar et Messi, la Pulga bien démarqué n'a eu qu'à pousser la balle au fond faisant fondre la défense du Bétis comme un vulgaire glaçon 33’ (2-0). Suàrez est tout prêt d’inscrire la troisième réalisation de la soirée suite à un énième chef-d'œuvre de Messi, qui a offert une passe précise au Pistolero qui s’est retrouvé seul dans la surface de vérité. L'Uruguayen, après avoir dribblé Adàn ne trouvait cependant pas le cadre.

 

 

Le Barça déroule

En deuxième mi-temps, les visiteurs jusque là bien présents accusent un incompréhensible coup de mou. Busquets intercepte d’entrée de retour des vestiaires un ballon dans la moitié de terrain Andalouse et Barcelone en profite pour porter l’estocade. Cette fois, Suàrez ne laisse pas passer sa chance et crucifie Adàn du plat du pied droit. 3-0, la messe est dite alors que la seconde période vient tout juste de débuter (46’). La victoire ne faisant plus de doute, les Blaugranas commencent à réciter leurs gammes et à donner du plaisir à leurs aficionados pour cette ultime sortie de l’année. Comme des enfants devant les cadeaux de Noël au pied du sapin, les coéquipiers de Messi s’amusent. Le quadruple ballon d’or rate d’un rien le quatrième but, après un une superbe offrande de Neymar. Pas plus de réussite pour l’international Auriverde qui aux six mètres voit sa reprise s’écraser sur le poteau gauche d’Adàn. Il restait toutefois une bonne demi-heure à jouer et le Bétis ne voyait plus le temps passer.

 

Messi s’essaye cette fois sur coup franc mais une fois encore Adàn repousse des poings et met le ballon en corner. Le Bétis tente de réagir sans véritablement y croire éprouvant même les pires difficultés à s’approcher du but de Bravo, mais sans beaucoup de succès. Le public Catalan prend énormément de plaisir. Messi déchaîne l’ovation du Camp Nou en dirigeant un contre qui passera à travers tout le front de l'attaque avant de se conclure sans succès par un tir de Dani Alves. Le Bétis impuissant préfère limiter la casse au lieu de tenter de combler l’écart mais à chaque poussée offensive, Barcelona se procure des occasions franches. Suàrez rate encore son duel avec Adàn (72’). Les Andalous évitent une correction bien aidés par les montants, un brin de chance et aux exceptionnels arrêts d’Adàn. Leo Messi, à un quart d'heure de la fin enroule magnifiquement un coup franc mais tout comme son essai précédent, Adàn repousse le cuir en corner, empêchant l’Argentin de s’offrir un doublé. Mais personne, aucun rival ne peut résister bien longtemps à la MSN dont l’unique langage est de marquer. Après une petite danse symphonique de Neymar dans la surface, Suàrez marque enfin la quatrième réalisation de la soirée 4-0 (84’). Doublé de l’Uruguayen et surtout quinzième but cette saison en championnat qui lui permet de s’emparer seul de la tête du classement Pichichi (meilleurs buteurs. NLR).

 

Barcelone termine l'année sur une très belle note. Avec un trio offensif de rêve, des sourires et une armoire garnie de cinq nouveaux sacres. Barcelone ne pouvait pas espérer mieux en espérant que 2016 soit tout aussi…. Magique !

 

Le Twitt du jour : L’énième record du Futebol Club Barcelona

 

Statistiques clés :

180 – Comme le record de buts sur une année civile d’une équipe Espagnole: Barcelone (180 buts en 2015) efface des tablettes le Real Madrid de Carlo Ancelotti (178). Lionel Messi a lui fêté son 500ème match avec son club formateur par une 425ème réalisation. Que dire de plus ?! Quant au fameux trio MSN, il a mis aux oubliettes la BBC du Real Madrid en frappant à 137 reprises cette année, pour 180 buts réussis par le Barça au total. Plus de 76% des réalisations inscrites par les leaders de la Liga ont donc été directement liées à l'un des trois artificiers du secteur offensif. Impossible no ès Català !

 

L’homme du match :

Luis Suàrez, 12 buts sur ses neuf derniers matchs en championnat, 46 buts en 2015 (personne en Europe ne tient la comparaison), quinze buts en championnat. Des paroles élogieuses pour le nouveau Pichichi de la Liga.

 

Le pire :

Alfred N'Diaye, parce que le milieu de terrain parisien né en 1990 et naturalisé Sénégalais perd un ballon entre les lignes et offre le 3-0 à Barcelone. Inattentif.

 

La déclaration :

Lionel Messi (Attaquant du FC Barcelona) : “C'est une année spectaculaire, qui se termine sur une belle victoire. Nous avons eu du mal à entrer dans le match. Nous avons joué le Mondial, nous sommes partis en vacances mais nous avons atteint l’objectif. Nous avons un grand effectif, et beaucoup d’ambition pour le futur”.

 



http://austade.jimdo.com/2015/12/31/liga-bbva-j17-fc-barcelone-4-0-betis-festival-catalan-pour-cl%C3%B4turer-en-beaut%C3%A9-2015/

Du super Barça au limogeage de Mourinho: le meilleur et le pire de l'année foot 2015 !


Par Paolo HAMIDOUCHE, paoloaustade@gmail.com



 

Comme chaque fin de saison, nous sommes à l’heure du bilan. L’année civile 2015 aura été pleine de surprises entre déceptions mais aussi de nombreuses confirmations, comme le Barça ou encore le Bayern Munich, mais aussi quelques surprises que ce soit avec les clubs ou les sélections nationales. Des qualifications inattendues, des divorces et des scandales impensables, voilà en gros ce qui aura caractérisé le monde du ballon rond au cours de ces douze derniers mois.

 

Une année qui s’achève avec de nombreuses confirmations et quelques surprises. Le tour du monde 2015 du ballon rond se résumerait en quelques mots à cela et bien plus encore et ce, sur et en hors du terrain. Du Ballon d'or de Cristiano Ronaldo aux adieux de Mourinho à Chelsea. L’occasion pour la rédaction d’Au Stade de vous dresser un bilan d’une année riche en événements !

 

L'année a débuté comme d'habitude avec l'attribution du Ballon d'Or. Pour 2014, le lauréat de la cérémonie organisée à Zürich voit le joueur du Real Madrid, le Portugais Cristiano Ronaldo remporter pour la troisième fois de sa carrière la récompense individuelle suprême en devançant au classement final le Blaugrana Lionel Messi et le gardien du Bayern Munich Manuel Neuer.

 

Janvier est aussi le mois de la Coupe d'Asie qui se déroule pour la toute première fois de son histoire en Australie. Ce seront d’ailleurs les Socceroos, affiliés à l'AFC (Confédération Asiatique) depuis 2006 et organisateurs du tournoi qui s’adjugeront le trophée pour la première fois en disposant en finale de la Corée du Sud 2-1 avec un but décisif en prolongations de l’ancien joueur de l’Atalanta Bergame James Troisi.

 

En Février, place à la Coupe d'Afrique des Nations, tenue en Guinée équatoriale. Une épreuve qui verra pour la deuxième fois après 1992 le triomphe des éléphants de Côte-d’Ivoire du Romain Gervinho. Le héros de la finale contre le Ghana, cependant aura été sans contestation le gardien Boubacar Barry qui en plus de stopper les tirs adverses transformera le penalty décisif.

 

 

En Mars, les matches coup-prêts pour l'attribution des championnats sont légions sur le vieux continent. En Liga BBVA, le FC Barcelone de Luis Enrique en battant le Real Madrid de Carlo Ancelotti 2-1 au Camp Nou avec des buts de Mathieu et Luis Suàrez prend quatre points d’avance sur les Meringues et par la même une grosse option pour le titre.

 

Un peu moins d'un mois plus tard, le 18 Avril, le Chelsea de Mourinho est virtuellement sacré en Premier League. Les Blues s’imposent 1-0 à domicile face à Manchester United sur une réalisation d’Eden Hazard consolidant ainsi à + 10 leur avance sur Arsenal avec encore cinq matchs à jouer. Le titre arrivera officiellement le 3 mai.

 

Le 26 avril, en Allemagne, c’est au tour du Bayern Munich de Pep Guardiola d’être sacré champion. Deuxième titre avec le club Bavarois pour le technicien Catalan. Les Munichois s’imposaient contre le Hertha Berlin pendant que Wolfsburg deuxième et vainqueur de la coupe d’Allemagne et de la super coupe nationale perdait au même moment face au Borussia Mönchengladbach assurant le titre aux camarades de Robert Lewandowski à quatre journées de la fin de la Bundesliga.

 

Un peu plus serrée aura été finalement la lutte pour le sacre en Ligue 1. La victoire à la fin est toutefois revenue comme en 2013 et 2014 au Paris Saint Germain sacré avec la certitude mathématique après un succès 1-2 en déplacement face à Montpellier le 16 mai sur des buts signés Matuidi et Lavezzi. Les Franciliens bien qu’humiliés par Barcelona, futur vainqueurs en C1 en quart de finale de Champion’s League (5-1 en score cumulé) se consoleront en plus du titre de champion de France en rajoutant les sacres en coupe de France, coupe de la Ligue et le trophée des champions.

 

 

Moins de 24 heures plus tard, le FC Barcelone justement débutera sa moisson de trophées en cette année 2015 en devenant champion d’Espagne en Liga avant de s’adjuger quelques semaines plus tard la coupe du roi et surtout la cinquième ligue des Champions de l’histoire du club Culè. Les Blaugranas de Luis Enrique en s’imposant sur la pelouse du Vicente Calderòn contre l'Atlético Madrid avec un but de Lionel Messi conservaient leurs quatre points sur le Real Madrid à une journée de la fin du campeonato s’assurant un 23ème sacre national.

 

Fin mai, la FIFA est submergée par un scandale sans précédent qui va malheureusement se poursuivre pendant tout le reste de l'année. Plusieurs hauts dirigeants de la fédération internationale sont arrêtés, et juste avant Noël, Blatter et Platini seront même suspendus de toute activité liée au football pour une durée de huit ans pour cause de corruption par le comité d'éthique de cette même FIFA. Les deux hommes se disent toutefois prêts à recourir au TAS (Tribunal Arbitral du Sport. NDLR) pour défendre leur honneur ou du moins ce qu’il en reste.

 

En Juin, les championnats terminés, les yeux des footeux du monde entier se braquent alors sur le Mercato et le Championnat d'Europe espoirs Under 21 en République Tchèque. Les "favoris", y compris l'Italie déçoivent pendant que la Suède de John Guidetti tombeuse des Bleuets dans le sulfureux barrage devient sacrée reine d’Europe devant le Portugal après une interminable séance de tirs aux buts. Les deux pays finalistes en plus de l’Allemagne et du Danemark seront les quatre représentants Européens du tournoi de Football masculin des jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016.

 

Dans les derniers jours du championnat d’Europe des moins de 21 commençait la Copa America au Chili. Une épreuve qui s’achèvera le 5 Juillet avec le succès des hôtes qui remportent pour la première fois de leur histoire le trophée. En finale, la Roja bat l'Argentine aux tirs au but.

 

 

A quelques dizaines de milliers de kilomètres plus loin, au Canada, la Coupe du Monde Féminine régale les passionnés du ballon rond. En finale, les Américaines étrillent le Japon 5-2 avec un hat-trick de Carli Lloyd, meilleur joueuse et meilleure buteuse de la compétition (6 réalisations) avec l’Allemande Célia Šašić.

 

Le mois d’Août coïncide avec le début de saison des championnats Européens. En Amérique du Sud, on joue la finale de la Copa Libertadores. Un triomphe pour los millionnarios, quatre ans après la rétrogradation, Marcelo Gallardo mène River Plate au titre continental. Après un match nul 0-0 au Mexique, les Argentins surclassent les Tigres d’André Pierre Gignac 3-0 au retour dans le "Monumental" à Buenos Aires.

 

En Europe, il est aussi temps de distribuer le premier trophée international de la saison. Dans un stade inédit (Boris Paichadze Stadium à Tbilissi) les champions d'Europe de Barcelone rajoutent à leur moisson la Super Coupe de l'UEFA face à Séville après un match «fou» remporté en prolongations 5-4 dans lequel Leo Messi se sera fortement distingué avec deux sublimes coups francs.

 

En Septembre, c’est la dernière ligne droite des qualifications à l'Euro 2016. Nombreuses sont les équipes qui se battent pour valider leur présence dans l’hexagone l’été prochain. Le premier pays à le faire, c’est l'Angleterre avec un sanglant 6-0 à Saint-Marin. Dans le match suivant face à la Suisse, Wayne Rooney buteur sur penalty dépasse le record de buts en équipe nationale des Three Lions (49) détenu par Bobby Charlton.

 

En Octobre, après deux mois depuis le début de saison, les premiers chocs régalent les amateurs de la balle ronde. En Bundesliga, le Bayern de Guardiola et le Borussia Dortmund de Tuchel se disputent le sommet du championnat. Les Bavarois humilient 5-1 les Schwarz-Gelben et s’échappent en tête du classement.

 

Le 5 Octobre, une journée après le Topspiel de Munich, Liverpool annonce le licenciement de Brendan Rodgers qui avait commencé avec beaucoup de difficulté la Premier League. A sa place, le 9 Octobre arrive Jürgen Klopp qui avait quitté en mai dernier après sept ans de bons et loyaux services sur le banc son club de toujours, le Borussia Dortmund.

 

 

À mi-octobre, on connait (ou presque) la totalité des équipes qualifiées à l'Euro 2016. A l'exception des Pays-Bas éliminés contre toute attente. Les grandes nations ont composté leur billet pour France 2016 en plus des «révélations» comme l'Irlande du Nord et l'Albanie dirigée par Gianni De Biasi, à qui s’ajoutera aussi en Novembre lors des barrages la Hongrie. Ancienne puissance du football Européen dans les années 50’.

 

En Novembre, un mois très difficile pour la France en raison des attaques terroristes perpétrées à Paris, le PSG prend son envol au classement de la Ligue 1. Les Parisiens ont remporté trois matchs sur trois ce qu’il leur permettra de compter plus de dix-neuf points d’avance (rien que ça) sur leurs poursuivants, dont le SCO d’Angers, le surprenant promu.

 

En Afrique, la CAN Espoir, deuxième du nom se déroulait au Sénégal. Le Nigeria, vainqueur en finale de l'Algérie 2-1 s’adjugeait avec les petits fennecs l’un des deux premiers billets qualificatifs de la zone Afrique pour le Tournoi Olympique de Football Masculin, Rio 2016 après avoir triomphé respectivement du Sénégal (1:0) et de l'Afrique du Sud (2:0) en demi-finale de la Coupe d'Afrique des nations des moins de 23 ans (CAN U23). Le troisième et dernier billet est revenu à l'Afrique du Sud qui s'est emparée en ce 12 décembre du troisième et dernier ticket Africain pour le Tournoi Olympique de Football Masculin en battant le Sénégal, pays organisateur aux tirs au but (0:0, 1:3 t.a.b.) lors du match pour la troisième place du Championnat U-23 de la CAF.

 

Revenons en décembre sur notre vieux continent ou la Premier League nous offre plusieurs surprises. Avec Chelsea et Manchester United en immense difficulté mais surtout l’incroyable Leicester dirigé par Claudio Ranieri sur le banc et transcendé en attaque par Jamie Vardy, capable de battre le record de buts lors de plusieurs matchs consécutifs en championnat (10) détenu auparavant par Ruud Van Nistelrooy. Les Foxes de l’étincelant Ryad Mahrez trustent d’ailleurs toujours les sommets du championnat d’Angleterre suite à la raclée des Gunners d’Arsenal 4-0 sur la pelouse de Southampton et ce malgré leur dernier revers subi lors du Boxing day 1-0 à Liverpool.

 

En Espagne, la lutte en Liga est déjà une partie à trois entre les deux équipes de Madrid et le grand Barça. Les Blaugranas de Luis Enrique détruisent les Merengues du novice Benítez avec un humiliant 0-4 au "Bernabéu" dans un Clàsico sans histoire pour les Azulgranas. Un résultat combiné à l'élimination en Coupe du Roi du club galactique qui remet en question l’avenir de l'ancien entraîneur du Napoli.

 

 

Décembre est aussi le mois des premières surprises. Le Bayern Munich, futur adversaire en Ligue des Champions de la Juventus et solide leader en championnat s’incline pour la toute première fois de la saison en Bundesliga (3-1) contre la surprenante formation du Borussia Mönchengladbach.

 

Le dernier mois de l'année, cependant, devrait rester dans les mémoires comme celui de la "valse" des entraîneurs. Tout commence par la séparation entre José Mourinho et Chelsea, après un début de saison extrêmement compliqué pour les Blues et un vestiaire à moitié ‘’détruit’’ sans oublier l’affaire Eva Carneiro qui a été finalement l’effet déclencheur de la crise des champions d’Angleterre en titre. Le Néerlandais Guus Hiddink prend la place du Special One qui devrait toutefois rapidement rebondir à Manchester United pour succéder à Louis van Gaal dont les jours seraient comptés du côte d’Old Trafford si l’on en croit la presse d’Outre manche.

 

Quelques jours plus tard, le Bayern Munich officialisait le départ de Pep Guardiola qui a annoncé au club son envie de partir et de quitter la Bavière en fin de saison. Dans le même temps, la direction Munichoise a annoncé le successeur du manager Catalan en la personne de Carlo Ancelotti, libre de tout engagement après son licenciement honteux du Real Madrid en Juin 2015.

 

Le dernier grand événement de l’année, cependant, porte encore une fois la marque du FC Barcelone. Les hommes de Luis Enrique remportent la Coupe du Monde des Clubs au Japon en surclassant River Plate 3-0 en finale ajoutant ainsi leur cinquième trophée de l'année civile 2015.

 

Décembre, dernier mois de l'année est aussi le moment des attributions de récompenses individuelles dans certains championnats. Sebastian Giovinco, attaquant de la franchise Canadienne des Toronto FC est élu meilleur joueur de la saison en Major League Soccer (championnat nord américain) dans laquelle il aura marqué 22 buts et offert 16 passes décisives.

 

Bonne année 2016 à tous, et vive le football !



http://austade.jimdo.com/2015/12/30/du-super-bar%C3%A7a-au-limogeage-de-mourinho-le-meilleur-et-le-pire-de-l-ann%C3%A9e-foot-2015/

Montpellier tient son nouveau duo d'entraîneurs


Par Edgar PERRONNET, edgaraustade@gmail.com



 

Sans entraîneur depuis la démission de Rolland Courbis le 23 décembre dernier, Montpellier a trouvé une solution : ce sera un duo d'entraîneur qui sera sur le banc des Champions de France 2012 à partir de janvier pour la reprise de Ligue 1. - DÉCRYPTAGE

 

 On le savait depuis longtemps que cette solution viendrait de l'intérieur pour le club de la région Midi-Pyrénées. Mais contrairement à ce que certains pourraient penser, cette décision n'a pas été faite en pleine précipitation, comme l'a confirmé Laurent Nicollin (fils de Louis Nicollin le patron emblématique du club, ndlr), en conférence de presse aujourd'hui : "Dans l'urgence, nous avons trouvé une solution qui nous convient avec des gens qui proviennent de l'intérieur même du club".  Pascal Baills, ancien adjoint de Courbis, qui était présenté depuis longtemps comme favori pour reprendre en cours de saison le MHSC, sera accompagné d'un nom qui est familier au club de la Paillade, Bruno Martini. Ce dernier, ancien gardien de but du club (1995-1999) et de l'équipe de France (1987-1996) est titulaire du DEPF, et se dit "prêt" pour sa nouvelle mission aux côtés de Baills, qui durera au minimum six mois (donc jusqu'à la fin de la saison, ndlr), comme l'a confirmé Laurent Nicollin

 

Mais comme ils ont tenu à la reconnaître durant leur présentation à la presse, aujourd'hui au centre d'entraînement de Montpellier, les deux entraîneurs n'arrivent pas dans un confort total. En effet, le Montpellier Héraut Sporting Club (MHSC) est actuellement 15ème de Ligue 1 (22 pts), avec seulement trois petits points d'avance sur le premier relégable, Guingamp. "L'urgence est de prendre des points, que les joueurs adhèrent. Il faut sauver le club, pour que le MHSC évolue encore en Ligue 1 la saison prochaine" reconnaissait lucidement Baills.  La première rencontre que le duo dirigera se disputera dans le cadre des 32es de finale de la Coupe de France, où Montpellier se déplacera sur le terrain du RC Épernay-Champagne (CFA 2), le dimanche 3 janvier (14h15). Sinon la grande première en Ligue 1, pour Baills et Martini sera la réception des Girondins de Bordeaux, à la Mosson, le samedi 9 janvier (20h).



http://austade.jimdo.com/2015/12/27/montpellier-tient-son-nouveau-duo-d-entra%C3%AEneurs/

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